Série

The New Normal – Parentalité & Homosexualité

C’est LE sujet en ce moment en France et curieusement c’est également l’année où les séries américaines sur le sujet ne tarissent pas. Entre Once Upon a Time et son modèle « mère célibataire + adoption », Partners sur deux meilleurs amis et leurs conquêtes hetero/homo c’est à croire que les scénaristes ont eu envie de mettre leur patte à l’édifice en présentant des aspects très différents du mot « famille ». Mais clairement celui qui m’a le plus marqué, c’est « The New Normal » et pourtant je ne suis vraiment pas friande des comédies américaines parce que surcaricaturées.

Shania est divine, un rôle génial

Famille version 2.1 siècle

L’un est médecin, l’autre dans le show-business, ils sont beaux, riches, ont une maison à faire pâlir Hollywood, ils s’aiment comme au premier jour (il y a un bail de ça) alors quand vient alors le désir de fonder une famille ce n’est que le prolongement de leur histoire. Ils font appel à une agence pour trouver une mère porteuse qui va désormais faire partie de leur vie. Elle c’est Goldie, une gentille fille, très gentille… enceinte de son premier quand elle n’avait que 16 ans, mariée à un looser avec un job de serveuse qu’elle déteste. Elle décide de reprendre sa vie en main avec sa fille Shania 9 ans, clone de Little Miss Sunshine et de surtout s’éloigner de sa grand-mère aussi autoritaire que conservatrice. Ensemble ils vont redécouvrir le sens du mot « famille » mais aussi de tolérance sur les très nombreux sujets que va susciter leur histoire.

Comédie version USA

L’episode d’halloween était très fun avec un gros tacle sur 27 robes

Avant toute chose je tiens à rappeler que les comédies américaines sont hyper caricaturales, surjouées et le meilleur exemple que je peux vous trouver c’est Friends. Il y a toujours cette petite graine de folie pour vous rappeler que ça reste une fiction. Néanmoins, et les amateurs de friends ne me contrediront pas, cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de passages émouvants, qu’il n’y a pas de sincérité dans les histoires ou dans les dialogues. J’avoue avoir versé ma petite larme sur The New Normal à quelques reprises, mais ma remarque était surtout là pour prévenir du côté très « stéréotype gay » que l’on trouve dans la série. D’ailleurs dès les premiers épisodes ils s’en moquent ouvertement, ce qui désamorce assez rapidement le malaise que ce type de caricature peut amener.

La moral de l’histoire

La série est militante sur de nombreux points, l’homosexualité, le droit à la famille, les mères porteuses et pour hausser un peu l’argumentaire il y a le fameux personnage de la grand-mère hyper conservatrice qui n’accepte ni le choix de sa petite fille, et surtout pas l’existence même des homosexuels. Pour le démontrer les auteurs n’hésitent pas à la faire partir dans des monologues assassins rêglés comme du papier millimètré auquel il est difficile de répliquer. Cependant on reste dans une comédie, le ton est cassant mais n’a rien d’un lynchage ou même d’un tremplin pour mieux lancer des arguments en faveur de la parentalité homosexuelle. Ce personnage pose des questions honnêtes auxquelles les protagonistes ont parfois du mal à répondre, néanmoins le tout trouve toujours une note assez sensible pour montrer qu’on a là simplement des êtres humains qui s’aiment et veulent fonder une famille.

Militantisme

Personnellement je trouve que l’idée de faire une série sur le sujet est bonne et le choix de la comédie permet de rester particulièrement neutre dans le sens où l’on peut durcir les traits des uns et des autres sans forcément paraitre pour ou contre. Il est évident que l’histoire penche en faveur des homosexuels, mais les scénaristes y vont sans détour, on parle aussi bien de la religion que des problèmes scolaires ou du rôle de Shania par rapport à cet enfant qui va naître et qui sera biologiquement son demi-frère. Mais les homosexuels n’apparaissent pas non plus tout blanc, la décision d’avoir un enfant est prise complètement à la légère et on a clairement l’un plus responsable que l’autre. Et il faut comparer le tout à la situation de Goldie, l’histoire fait facilement comprendre que vaut mieux deux pères aimant qu’une situation désespérée comme la sienne, mais ça c’est le côté manichéen des américains.

A suivre

Au final je ne vais pas vous faire un cours sur pourquoi je suis pour le mariage homosexuel, déjà pour moi le concept même d’hetero/homosexuel me passe au-dessus (doit être mon coté queer qui ressort). Mais je suis particulièrement pour que des gens équilibrés, intelligents, et aimants puisse élever des enfants. Qu’ils soient homosexuels, cul jattes, monoparentals, un groupe de religieux ou tout autre, je reste fidèle à mes principes qu’un enfant n’a besoin que d’amour et de l’intérêt qu’on porte à son éducation pour bien grandir.  J’ai connu de très nombreuses personnes issues de modèles familiaux TRES particuliers et ce sont des personnes incroyables, parce qu’aussi leurs « parents » avaient à cœur de prouver qu’ils pouvaient les éduquer aussi bien que les familles « classiques ». Je pense que nombre de personne contre le font par ignorance (ou parce qu’ils votent UMP :b ), ce que je peux accepter, moi aussi j’avais mes certitudes mais j’ai appris à tout remettre en cause à leur contact.  J’espère que cette série aura le même effet, j’espère que les personnes qui ne sont pas particulièrement pour la regarderont pour avoir peut être une vision, certes caricaturale, mais quand même proche de la réalité. Accessoirement je recommande la série juste pour le personnage de Shania et de la grand-mère qui sont magistralement bien joués et particulièrement travaillés ^^
The New Normal
par Allison Adler (Chuck, No Ordinary Family, Glee) et Ryan Murphy (Nip/Tuck, Glee)

Chaine: NBC
Tous les mardi 9.30 (US)

8 épisodes pour l’instant
Ps: je les regarde en américain doooonc pour les sous titre, je vous suggère Betaserie (ajoutez moi en ami: ParisienneDiary) et pour le téléchargement, n’importe quel site américain de replay.

On oublie pas de cliquer si vous aimez le sujet ou l’article :3

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En Famille – Une série M6 qui vous ressemble

Comme beaucoup de gens depuis quelques mois, je ne suis plus assidue au traditionnel JT, avec mes parents on zappe dès qu’on peut sur M6 pour voir les frasques des couples de la série « Scènes de Ménage » que l’on a appris à aimer. On s’est fait à cette petite routine et voir d’anciens épisodes ne nous dérangent même pas tellement on rigole, je fais partie de la team poussin et je reçois des SMS de mon homme avec écrit « crotte alors! » bref, ils font un peu partie de la famille. Et puis voilà que la chaine annonce un remplaçant pour l’été, une toute nouvelle série appelée « En famille« . Mon premier réflexe c’est « chouette une nouvelle série » mais d’un autre coté quand je vois le massacre de « Nos chers voisins » de TF1 j’ai aussi un peu peur du résultat et de perdre ces moments de fou rire. Heureusement, après une soirée chez la chaine, me voilà rassurée, En Famille s’annonce comme un digne héritier.

Le frère et la soeur

 

Le concept de cette série c’est de présenter la famille Le Kervelec, des grands-parents soixante-huitard, à leurs filles adultes puis à leur petit enfants adolescents ou encore bébés tout le monde tente de vivre ensemble. Une idée toute simple mais qui nous permet de s’identifier facilement aux situations présentées, on se retrouve tout à fait dans les scénettes courtes qui s’enchainent et qui vous feront à coup sur penser à des anecdotes perso. En tout cas il y a beaucoup de bonne humeur et les occasions de rire ou de sourire sont assez nombreuses pour que je ne me fasse aucun soucis quand à l’avenir de mes diner-plateau-tv. Un digne successeur de « Scènes de Ménage » donc même si on reste quand même sur un humour différent voir même un style différent.

Le couple a l’écran Kader et Roxanne

Dans le premier cas on a un plan fixe, une chute assez rapide et au final 4 couples à l’écran, là déjà on passe à 9 persos + 1 chien, leur univers est beaucoup plus large avec plusieurs tableaux, des caméras qui bougent, des champs et contre champs, bref le format ressemble déjà plus à une série classique. Par contre le rythme reste quasi identique à quelques secondes prêt, et personnellement c’est ce que je préfère dernièrement (à la Bref aussi en fait). Je n’ai pas le temps de suivre une série à la télévision, je suis pas toujours là, avec ce système on peut arriver n’importe quand dans le programme et le suivre, même si on a loupé des soirs, même si j’arrive 10 mn plus tard. Il n’y a pas une réelle continuité et c’est super pratique.

Lors de la soirée chez M6 j’ai pu découvrir les acteurs qui sont ADORAAAABLEUH (non vraiment), surtout Kader et les deux « adolescents » de la famille (ils sont majeurs dans la vraie vie hein :D) je leur souhaite vraiment tout le succès possible. Quand on voit une telle complicité après des mois de tournage (environ une centaine d’épisode tourné) c’est que le résultat à l’écran doit être vraiment sympathique. En tout cas ça commence dès demain (lundi) sur M6 à l’heure du JT 😀 alors vous savez désormais vers quoi zapper quand les news vous soulent.
Moi je suis conquise *.* (d’ailleurs je viens de voir la bande annonce 6 fois et j’me marre toujours autant sur le « ho le fumier » xD mais je pense que les proprio d’un lave vaisselle comprendront )

Merci de cliquer si vous avez aimé cet article, cela m’encourage _o/

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Crédit photo Gaël Cornier/M6

Revenge – Une série qui défoule

Ce qu’il y a de bien avec la pause d’hiver dans les séries US c’est qu’elle permet de découvrir d’autres séries (ou de rattraper son retard).
Comme j’avais entendu que du bien de la série Revenge (que ce soit par Olidoly ou Mybigoo) il aurait été stupide de ne pas tenter le coup, pourtant sur le moment j’ai eu peur que la série soit un brin trop dépressive à mon gout. Et bien en fait il n’en était rien:

Amanda Clarke avant de devenir Emily Thorne

Emily Thorne née Amanda Clarke retourne dans les Hampton, région réputée pour ses maisons luxueuses et ses puissantes familles, elle cherche à se venger de la mort de son père, trahi quand elle était enfant par les Grayson. En changeant de nom et en s’approchant de leur fils, elle espère bien mener à bien les très nombreux scénarios de vengeance prévus pour faire tomber un a un tous les responsables de cette affaire. Au fur et à mesure des épisodes on en apprend un peu plus sur ses motivations, sur ce passé qui a détruit sa famille et surtout, on la voit se délecter de plonger ses « victimes » en enfer… sweet.

J’ai toujours été une grande fan de Veronica Mars, et dans Revenge je retrouve un peu ces éléments
_ Une histoire basée sur le passé qui nous est racontée par flashback
_ Des intrigues orientées enquêtes avec des mouchards, des gps et autres technologies au service de l’héroïne
_ Un gout de revanche bien acide qui fait très plaisir 😀
Donc si vous avez aimé la lycéenne qui cherchait la vérité, vous aimerez la jeune femme pleine de ressource (monétaire comme technologique) qui veut la même chose mais en omettant pas de faire tomber ses ennemis.

Ce qui marque le plus et qui rend cette série encore plus attachante, c’est son début surprenant, on démarre lors des fiançailles entre Emily et le fils des Grayson, ils se passent des évènements particuliers puis on repart donc des mois en arrière lors de son arrivée et de sa rencontre avec la famille.
Pourquoi est-ce surprenant ? Et bien déjà on est vraiment « au milieu » de l’action, donc peu d’info, mais assez pour en déduire une foule de chose et se dire pendant TOUTE la série « mais comment ils en sont arrivés là ? » Personnellement ma nature suspicieuse me fait poser deux affirmations: On ne voit pas qui a tiré et on ne voit pas qui est mort. Aussi je suis certaine que tout cela n’est qu’une simulacre pour faire tourner notre petit cerveau plein régime ! Si vous avez d’autres hypothèse sur le sujet je suis tout ouïe 😀

Revenge c’est donc une série qui est très active, au départ presque chaque épisode voit tomber une personne dans les toiles d’Emily, a tel point qu’on ne peut manquer de se dire « trop facile » mais les complications arrivent rapidement, on ne peut décemment pas manipuler les gens sans un retour de bâton imprévu. On tremble pour notre héroïne qu’on a appris à comprendre, dont on connait le terrible passé et on se dit bien involontairement qu’elle a raison de se venger mais bonjour le prix à payer. Les scénaristes ont quand même bien faciliter la tache, elle est milliardaire (on en apprend la raison dès le départ) et elle a pour ami un génie l’informatique dévoué à son père (très très utile ça), mais le plus impressionnant c’est qu’elle a TOUT prévu et cela depuis de nombreuses années.
Sur ce point on ne peut que lui tirer notre chapeau. Enfin pour contrer tous ses « points positifs » ne pas oublier qu’en face d’elle y’a une famille mega puissante (et donc riche), quelques psychopathes bien dosé et ses fantômes du passé qui débarqueront rapidement.

Si vous ajoutez à cela une actrice talentueuse pour jouer notre épine (thorn = epine et voui subtil) Emily VanCamp je la connais essentiellement dans l’adaptation US de Ring, mais là je dois dire qu’elle réussit à vous donner quelques frissons derrière ses sourires de parade, alors vous obtenez une série vraiment de qualité qui n’a pas encore finit de me surprendre. Une très bonne surprise donc et je ne regrette pas de l’avoir commencé sur le tard, les 10 premiers épisodes s’avalent d’un coup.

Pour télécharger en VOSTFR: http://series-megaupload.over-blog.net/categorie-12124534.html

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Conférence de L’Institut National de Prévention et d’Education contre les Zombies INPEZ – Le buzz viral de Walking Dead


Tout a commencé par une mystérieuse lettre venant de l’INPEZ nous informant qu’une menace de type agent infectieux pesait sur notre vie, on nous donnait rendez-vous le 5 Janvier pour une conférence unique en vue de nous informer à ce sujet. Le ton est donné, on ignore ce qui se passe mais une chose est sure, en 2012 les morts ne seront pas de tout repos, commence alors un énorme buzz viral, pour une affaire de virus zombie, on peut dire que c’est cocasse.

Nous recevons les instructions un peu plus tard après confirmation de notre présence, la secrétaire générale elle-même viendra nous expliquer les regles de survie en cas d’infection et de pandémie. C’est donc un groupe composé des membres les plus influents des réseaux qui s’est constitué ce soir, bravant le froid et un dédale de ruelles pour trouver le centre de conférence de cet institut. Ensemble nous avons rapidement compris que la situation ne prêtait guère à rire car ce sont des blouses blanches de médecin et des mercenaires armés jusqu’au dent qui ont fait office d’agent d’accueil. On nous emmène rapidement dans une grande salle où le discours sera donné, mais on devine rapidement que derrière le drap blanc se cache une chose vivante qui fait un bruit à glacer le sang.

En devenant citoyen-relais (j’ai mon certificat officiel de l’INPEZ) je suis en mesure de vous expliquer les 10 règles à suivre:

1) Visez la tête (bonne nouvelle, j’le faisait déjà avant)
2) Ne restez jamais seul (en effet, pensez à jeter votre compagnon en pature pour mieux fuir)
3) Soyez armés (pas de panique, on nous a fourni une batte de baseball a la sortie, sinon au mieux une fourchette)
4) Pas d’abri, pas de répit (en même temps moi et le camping …)
5) Retour au sources (on nous conseille d’apprendre a chasser, perso je préfère apprendre a repérer quelqu’un qui sait chasser)
6) Gardez le contact (pour les voir piquer ma bouffe, mes armes et mon abri NAN)
7) Sachez vous rendrez invisible (désolée cette scene étant insoutenable faudra deviner vous meme)
8) Préparez-vous au combat (seront dispensés les utilisateurs du métro parisien qui ont un Master en la matière)
9) Ouvrez l’oeil (voir les deux, ça peut être utile)
10) Pas de pitié (a un moment j’ai parlé de croissant, mes collegues ont pas suivi, j’ai pleuré mes vieilles ref)

On était bien entouré <3

Et sinon dans la pratique ça donne quoi ? Ben ça donne la série Walking Dead à partir du 12 janvier sur Sundance Channel !
Car vous n’aurez pas la chance comme nous d’avoir pu shooter pour de vrai un spécimen en état avancé de décomposition, de toute façon il avait deux nanas sur lui, il avait aucune chance !

Premier event de la saison, j’avais commencé à voir les affiches dans Paris avec des phrases type « je vois des gens morts, et après je les tue » « un bon mort est un mort mort » etc … mais j’avais pas encore fait le rapprochement avec cette soirée découverte. C’était franchement sympa et original, on a également des membres de Sundance Channel qui sont venus nous parler (et avec qui on a pu papoter ensuite à l’abri des regards indiscrets) cette campagne est unique à Paris et on la doit à l’agence Nosite Agency.
A la fin on nous a donc remis un certificat, une batte de base ball et une balle, y’a pas à dire, dans le métro ça fait classe.

Même pas peur !!

Concernant Walking Dead je vais avoir l’occasion de vous en reparler une fois la diffusion commencée, les extraits donnent envie, ça démarre comme dans tous les films du genre, un homme dans un hôpital se réveille après un long coma, il se rend alors compte que la ville n’est que débris, sang, cadavre et trace de lutte. La suite de l’histoire c’est la survie, comment éviter les morsures, comment les tuer, comment repérer un contaminé et vivre. Il semble y avoir très peu de scène qui vous font bondir de votre chaise, type le gars qui est dans le noir et quelqu’un surgit, non c’est plus Horror movie américain avec une bonne dose d’hémoglobine, de corps arrachés etc … ça fait froid dans le dos, ça coupe l’appétit, mais ça n’est pas une peur qui vous fera avoir un arrêt cardiaque.
La série a eu un franc succès outremer, elle a un peu relancé le fanatisme zombie et à l’aube d’une fin du monde, le sujet se prête bien et puis ça reste court, il y a actuellement 19 épisodes (6 pour la première saison, 13 pour la seconde, troisième en cours) donc de quoi se faire une petite soirée popcorn en flippant au moindre bruit dehors et en demandant à son voisin de venir dormir avec soi.

Un grand bravo pour cet event qui ouvre magnifique le bal sur cette série, pour ma part j’ai eu grand plaisir à faire un livetweet dessus ^^

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Once Upon a Time

Une autre présentation de série en ce dimanche pluvieux, mais pas n’importe laquelle, ce sont les scénaristes de Lost, Adam Horowitz and Edward Kitsis qui l’ont imaginée et qui vient donc de commencer aux USA. Une très bonne surprise pour ma part malgré la présence de Jennifer Morrison (Cameron dans House) dont je ne suis pas fan, et visiblement je ne suis pas la seule car Olidolly qui m’a fait connaitre le titre avec son article partage le même avis lol.

L’histoire est assez bien ficelée, tous les contes de fée que nous connaissons vivent dans le même monde, chacun a droit à son « et ils vécurent heureux pour l’éternité », c’est en tout cas le chemin que prend Blanche Neige et son prince en attendant un heureux évènement. Malheureusement sa méchante belle-mère, la sorcière, jette un sort puissant qui propulse tous les habitants dans notre réalité en leur retirant tout bonheur: leur mémoire, figeant ainsi dans le temps la petite ville de Storybrook. 28 ans ont passé et comme la prophétie l’a annoncé, l’enfant de Blanche Neige qui a été épargnée par le sort mais condamnée à ne jamais savoir qui sont ses parents, débarque dans cette ville et sa seule présence pourrait bien rompre le charme.

Chaque épisode, à la manière de Lost d’ailleurs, est entre coupé entre le présent qui se passe dans notre monde, et ce qui s’est passé voilà 28 ans dans le monde des contes de fées, sachant le résultat final qui est que personne n’a été épargné, je vous laisse imaginer le coté assez dramatique de ces passages. Parallèlement les auteurs ont du bien se marrer en imaginant comment seraient les personnages dans notre monde. Ainsi le petit chaperon rouge est une adolescente punk et rebelle, Jiminy cricket est devenu un psychiatre et le nain grincheux est en prison. Du coup la transition entre les deux mondes est juste sublime et subtilement rehaussée par les scènes du passé qui, forcément, nous en apprennent plus sur la situation présente, notamment ce qui est arrivé à Blanche Neige et son prince, parent de la belle Emma Swan, où encore les réelles motivations de la sorcière.

Coté réalisation, moi qui peste contre le cheap de Ringer, là je dois reconnaître qu’on a du budget et que ça se voit, les scènes « magiques » sont très belles et merveilleusement bien réalisées, ce coté des épisodes est vraiment très agréable à regarder, c’est tout à fait crédible et cela ne fait pas du tout fake. Ils ont même poussé le bouchon en faisant apparaître de petites fées (si vous avez un brin de culture Disney, vous saurez rapidement de quelle fée on parle 😀 mais non pas clochette). Enfin on remarque bien que Disney a donné son approbation pour faire référence à leurs versions des contes de fées, reste à savoir jusqu’où les auteurs auront le droit d’aller à ce sujet. Notez qu’ils ont déjà rendu Blanche Neige enceinte, et sans vouloir spoiler, pas mal de chose ne sont pas en reste au niveau de la liberté sur la « suite » des histoires.

Dans le monde présente, pour l’instant, je lui trouve un peu moins d’intérêt, déjà parce qu’il tient moins bien la comparaison face aux scènes du monde féérique, un peu aussi parce que cela n’avance pas bien vite (je chipote, il n’y a que deux épisodes de sortis). Le focus se tient sur Emma qui découvre après 10 ans l’enfant qu’elle a abandonné, ce dernier a été adopté par la version réalité de la sorcière (visiblement le sort d’oubli a également fonctionné sur elle). Et contre toute attente, cet enfant sait tout de l’histoire, il compte donc sur sa mère biologique pour libérer les personnages de leur triste sort, notamment sa grand-mère, Blanche Neige, devenue une gentille maîtresse d’école. Le coté « le temps s’est figé » ajoute un cran de plus au scénario, car mère et fille ont donc a peu prés le même age.

Once Upon a Time est une très bonne surprise de la rentrée que je vous recommande si vous aimez notamment les séries comme Fable, Grimm … J’espère que les auteurs de Lost ne vont pas nous rallonger cette série prometteuse, mais d’après ce que j’ai lu, ils ont déjà simplifié me scénario d’origine (ils planchent dessus depuis 2004). En tout cas moi qui en a franchement assez des séries policières sur toutes les chaines tous les soirs, c’est un VRAI soulagement de voir plusieurs séries emprunter la route du fantastique voir de l’heroic fantasy. Après The Secret Circle qui se révèle être également une excellente série dont le scénario nous retourne tous chaque semaine, Once Upon A Time est une malle aux trésors qui promet un bel avenir.

Le site officiel: http://beta.abc.go.com/shows/once-upon-a-time
Make a wish: http://www.askthemagicmirror.com/

trailer:

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=Rga4rp4j5TY]

The Secret Circle – Depoussierage d’un vieux classique

Avant toute chose, je tiens à remercier le site Betaserie qui m’a réconcilié avec le suivi quasi monomaniaque des séries télévisées que j’avais abandonné voilà quelques années (sans oublier, l’article d’Olidolly sur les news de la rentrée et les constants appels de Lisa sur tweeter au sujet des derniers épisodes des séries tendances à voir absolument).
Me voilà donc aux aguets en ce mois de Septembre, prête à en découdre avec de nouveaux scénarios, bon, pas d’inquiétude, je suis très bon public, j’ai même l’intégrale d’Un Dos Tres à la maison (cadeau hein !!) mon truc à moi ce sont les drama asiatiques (surtout Nodame Cantabile) et les séries fantastiques, j’ai été élevée à la trilogie du samedi sur M6, Buffy, X-Files, Charmed, Roswell … Autant dire que lorsque j’ai lu le résumé de The Secret Circle, mon sang n’a fait qu’un tour:

Cassie Blake était une adolescente ordinaire heureuse jusqu’à ce que sa mère Amelia meurt dans ce qui semble être un incendie accidentel tragique. Orpheline et profondément attristée, elle emménage chez sa grand-mère accueillante Jane dans la petite ville de Chance Harbor à Washington, la ville que sa mère a quittée des années plus tôt. Les habitants semblent en savoir plus sur l’adolescente qu’elle-même. Tandis qu’elle apprend à connaître ses camarades de lycée, incluant la douce Diana et son petit ami Adam, le solitaire Nick, la méchante Faye et sa partenaire Melissa, des choses étranges et terrifiantes commencent à arriver. Quand ses nouveaux amis expliquent qu’ils sont tous des descendants de sorciers puissants et qu’ils attendaient que Cassie les rejoignent pour compléter la nouvelle génération du Secret Circle, la jeune fille refuse de les croire… jusqu’à ce qu’Adam lui montre comment déverrouiller ses pouvoirs magiques incroyables. Mais ce n’est que lorsque Cassie découvre un message de sa mère dans un vieux livre de sorts en cuir caché dans sa chambre d’enfance, qu’elle comprend sa véritable et dangereuse destinée. Ce qu’elle et les autres ne savent pas encore, c’est que des pouvoirs plus sombres sont en jeu, des pouvoirs qui pourraient être liés aux adultes de la ville, incluant le père de Diana et la mère de Faye. La mort de la mère de Cassie pourrait ne pas avoir été un accident.

Oui bon dit comme ça on dirait une série pour pré-ado rebelles, mais non, dès la première scène, on nous fait clairement comprendre que cette série là jouera dans la cours des grands. En effet on commence donc sur la mort de la mère de Cassie, un tragique « accident » où on la verra littéralement bruler vive en se débattant dans sa maison, si vous étiez entrain de manger, vous pouvez reposer votre assiette au loin.
La suite est somme toute assez « commune » la jeune orpheline part donc dans une ville tout droit sortie de Twilight, même style, même topographie et surtout, même climat. Là-bas elle y rencontrera un groupe d’adolescents qui ont des pouvoirs de sorcier et qui lui explique que:
1) Elle est sorcière aussi
2) Grâce/a cause d’elle leur pouvoir sont décuplés
3) pour les maitriser ils doivent finaliser leur « cercle » de 6 personnes

L’intrigue assez sombre de l’histoire se situe dans le fait que tous les enfants ont un parent ou deux qui est décédé, visiblement le précédent cercle aurait été détruit, reste à savoir pourquoi et comment, quand aux adultes survivants, ils ont de biens lourds secrets à dévoiler tout au long de la série. Le ton n’est donc pas mièvre comme on pourrait le penser, il y a des passages très malsain, quand à la « magie » on parle de sorcellerie et non de poudre merveilleuse.

J'dis ça j'dis rien

Par contre le truc qui m’a tout de suite fait tilt, c’est que cette série est une énorme copie du film « The Craft« , il date des années 90 et à ma grande surprise il avait un casting qui n’est pas inconnu de nos jours, en tête de liste Neve Campbell (Scream) mais surtout, son héroïne n’était autre que l’agent Lisbon dans Mentalist. Pour ceux qui ne connaissent pas, The Craft parle d’une jeune adolescente qui retourne chez sa grand-mère après le décès de sa mère, dans son lycée elle tombe sur un trio de filles qui font de la magie et s’y met aussi en se découvrant un sacré don. La seule différence notoire dans The Secret Circle c’est qu’il n’y avait pas de garçon, pas grave de ce coté là on a deux sosies des héros de Twilight à la coupe de cheveux prés (on a même la scène de romance dans les bois … )
Les filles aussi ne changent pas de coupe de cheveux ou de caractère, on a encore l’héroine cheveux longs et blonds, la goth narcissique qui sait pas se contrôler, la lécheuse de botte métisse et pour finir, la raisonnable complexée.

 

Personnellement ce film était ma bible il fut un temps, c’était le film teenager par excellence avec un sacré girl power, alors l’idée qu’ils reprennent 90% des personnages ne me dérangent pas, coté histoire on voit que c’est beaucoup plus développé, l’idée du cercle est intéressante même si pour l’instant on a du mal à en comprendre les tenants et les aboutissants.
Coté « méchant » on est assez bien servi, on saisi assez rapidement ce qu’ils veulent et jusqu’où ils veulent aller pour cela.
Pour la production c’est très honnête, encore une fois on est pas dans la série teenage, rien que le générique vous donne une approche du contenu, les magies sont honnêtes, rien de bien extraordinaire on s’en tient aux éléments (air/feu/terre/eau).

Au final convaincue dès le premier épisode, cela faisait longtemps qu’on avait pas eu une série sur la magie aussi malsaine (non les sœurs Halliwell n’avaient rien de malsain :D), j’espère simplement qu’ils ne vont pas trop pousser le bouchon coté commercial, je trouve déjà que c’est assez inspiré de Twilight pour en être risible, plus ça serait vraiment abusé. Quand à l’inspiration sur The Craft ils en ont pris les meilleurs morceaux  et puis depuis les années 90 y’a prescription.
Bref une série de bonne facture que je recommande si vous aimez le fantastique, l’occulte, les séries teenage (les héros sont des ados quand même) et si vous voulez avoir peur dans le noir la nuit.

 

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Bref, j’ai commencé une nouvelle série

En ce moment la mode semble être au format sketch, entre Scènes de Ménage qui avait fait un carton, Soda cet été avec Kev’ Adams voilà que Canal+ ajoute une mini série dans la nouvelle formule de son Grand Journal. « Bref » car c’est là son titre est donc une série dont les épisodes durent en moyenne 120 secondes générique compris, oui c’est très bref me direz vous, mais c’est nettement suffisant pour obtenir justement le petit effet comique recherché. En tout cas on en redemande, depuis la rentrée c’est LE phénomène à voir, tout le monde en parle et si vous ne vous y êtes pas encore mis, pas de panique vous avez le temps de rattraper les épisodes (qui paraissent à raison d’un par jour).

Bref c’est l’histoire d’un gars, un mec comme on en connait dix, pas spécialement beau, pas spécialement moche, une situation familiale et personnelle à la limite de la loose, pas à l’aise avec les filles, toujours dans des plans un peu craignos, mais sympathique malgré tout. Quelqu’un d’assez quelconque pour qu’on se sente concerné par ce qui lui arrive, on se dit facilement qu’on a déjà vécu le même plan ou qu’on a pensé la même chose dans la même situation. Et comment on le sait ? Et bien c’est grâce à la voix off du protagoniste, elle fait rapidement le cheminement entre ce qui est dit « Au revoir bonne soirée » et ce qu’il pense en réalité « va te faire enculer » … un décalage qui vous fera sourire plus d’une fois.

Finalement avec cette voix off et cet enchainement super rapide (normal, on peut passer d’une pensée à une autre très rapidement) le tout me fait penser à l’intro de Trainspotting, avec un soupçon d’Amélie Poulain en beaucoup plus trash forcément. Un format que je trouve vraiment attrayant et vu le succès de l’un et l’autre film on peut dire que les voix de nos consciences ont encore de beaux jours devant elles. Qui n’a jamais rêvé d’entendre à haute voix ce que pensent les autres  ? De plus le coté scénette rapide permet de pas perdre de souffle et d’avoir un vrai flot continue sans interruption jusqu’au « bref … »

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Bref est une série à voir avec des gens pas toujours connus du grand public mais qui méritent de l’être, a commencer par son héros qui également l’auteur de cette merveille, une fraicheur qui fait plaisir à voir. Je ne pense pas qu’il s’attendait à un succès pareil, en tout cas depuis le début le niveau est très bon et même s’il arrivait qu’un épisode vous parle moins qu’un autre, ça n’est que 120 secondes, vite oublié.

Pour l’instant « l’intrigue » semble se focaliser sur des scénettes type « vie quotidienne » qu’on croirait digne du site « tutoriel.com »

  1. J’ai dragué cette fille (29.08.2011)
  2. Je remets tout à demain (30.08.2011)
  3. Je me suis préparé pour un rendez-vous (01.09.2011)
  4. J’ai passé un entretien d’embauche (05.09.2011)
  5. J’ai fait un repas de famille (07.09.2011)
  6. J’ai traîné sur internet (08.09.2011)
  7. Je joue de la guitare (12.09.2011)
  8. J’ai vu un psy (13.09.2011)

vivement la suite !

 

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Borgia – La nouvelle série de Canal+

Vous connaissez peut être de nom la série américaine The Borgias et tout comme moi, vous pensiez que Canal+ allait la proposer à la rentrée, et bien faux, la chaine à confié au groupe Lagardère le soin de produire une nouvelle série au couleur plus « locales » que son homologue outre atlantique. Ensuite vient la merveilleuse réputation de nos séries françaises, Plus belle la vie en tête, mais fort heureusement, Canal+ avait déjà fait sensation avec son Maison Close l’an dernier, véritable bijou tant par son coté scénario que dans les décors, les costumes ou les comédiens. Borgia reprend donc toutes ces qualités (et même plus encore) et s’annonce déjà comme un vrai succès de la rentrée à ne pas louper, dans un format 12 x 52′ à raison de 2 épisodes à la suite, croyez moi vous allez en redemander.

Les Borgia donc sont une famille, nous sommes en Italie, fin du XV siècle, le pays est au plus mal entre ses ennemis qui menacent ses frontières, ses luttes internes entre ses dix régions et surtout, la haine farouche qui anime trois de ses grandes familles, les Orsini, les Collona et les Borgia bien sure. Tous sont à des postes bien stratégiques de la grandeur italienne, et le Vatican étant tout puissant, tous ont leurs entrées auprès du pape, notamment le protagoniste de l’histoire Rodrigo, futur pape Alexandre VI. Toute l’histoire repose donc sur lui et sa famille, comment il va réussir à placer ses enfants illégitimes à des points stratégiques, comment chaque manipulation va se terminer en apothéose de complots et de rebondissements. Une véritable galerie de personnages qui va permettre à l’action de se déplacer très rapidement à différents endroits et moments suivant qu’on soit Juan, le fils ainé sur lequel Rodrigo repose ses attentes, ou bien Cesare, l’impétueux, dévoré par sa passion pour le pouvoir quand son père l’envoi vers la voie ecclésiastique et enfin Lucrezia, jeune adolescente qui n’aspire qu’à ce que Rodrigo lui trouve un mari bien placé.

Alors bien sur, deux séries, deux style, difficile de ne pas comparer, mais en fait la première question que vous allez vous poser si vous avez déjà vu The Borgias c’est « heuu c’est la même histoire ? » et c’est là qu’entre en scène tout le talent de Tom Fontana, véritable passionné de cette partie de l’histoire italienne qui a eut le soucis du détail dans cette version. Résultat des courses, les héros sont excessivement différents de leur version américaine, leur comportement est beaucoup moins « lissé » et beaucoup plus crédible. On sort véritablement du roman de cap et d’épée pour entrer dans une vraie série historique et cela se ressent aussi pour le coté violent et érotique de certaines scènes (un peu gratuit parfois, mais jamais déplacé, ça reste dans le ton de l’époque). Autre différence notoire, le découpage temporel est différent, le second épisode se termine là ou commence la série américaine et le rythme est beaucoup plus soutenu dans la VF, j’avoue que les débuts ont été difficiles, Borgia est un assemblage de scènes très courtes qui donnent un coté super speed à la série, pas trop le temps de comprendre qui est le fils du voisin de la maitresse de qui. Je vous rassure, on comprend très rapidement quand même, cette sensation disparait sitôt le second épisode malgré parfois des intrigues bien tordues.

Pour finir sur la technique, les décors, costumes, comédiens font un travail vraiment remarquable pour une série d’appellation « française » pour info elle a été tournée en anglais pour être distribuée en Europe, et ne cherchez pas une tête connue, ce sont tous ou presque des inconnus de notre petit écran, gageons que Borgia les propulsera à un tout autre niveau de reconnaissance. Motion particulière pour les deux jeunes femmes, Lucrezia et Bella que j’ai trouvé aussi jolies que talentueuses ainsi que pour Cezare, petit être torturé tout à fait crédible dans le rôle du démon qui doit faire vœu de piété. Notons une réalisation de Oliver Hirschbiegel et John Doman dans le rôle de Rodrigo (Mystic River, The Company men …)

Borgia sera définitivement LA série à voir à la rentrée, et Canal+ entend déjà vos suppliques puisqu’une seconde saison devrait voir le jour mais je vous laisse en compagnie du Making Off, de quoi vous donner envie d’ici Octobre <3

Soda – La nouvelle série de M6 avec Kev’Adams

Si je vous dis « Soda » je pense que spontanément vous allez penser à une boisson fraiche, bon personnellement avec un père BDphile je pense surtout à l’œuvre de Bruno Gazzotti et Philippe Tome, mais on est très loin encore de ce que représente réellement ce titre, car derrière cet « ados » lu à l’envers se cache en fait la nouvelle série de M6.
Avec un départ en fanfare le 4 juillet remplaçant le sacro saint créneau de « Scènes de ménages » qui cartonne on peut dire qu’il était temps qu’on en parle et surtout que cette série à du pain sur la planche, heureusement, la chaine nous a fait profiter d’un petit moment intimiste avec le staff et les acteurs pour se familiariser.

Soda c’est quand même et surtout son héros, Kev’Adams, le jeune humoriste prodige de 19 ans qui, pour le coup, utilise pour la première fois ses talents de comédien. Entouré de sa famille, de ses amis, et d’autres personnages fictifs il est le point central d’une série de scénettes courtes les montrant dans la vie de tous les jours. Une format à la « Un gars une fille » ou encore « Scènes de ménage » qui permet finalement de ne pas trop décrocher de son téléviseur et de diversifier rapidement le ton. On se retrouve avec un mix du style de Kev’Adams, dans le genre blagues assez portées sur le thème du conflit de génération et le style des réalisateurs qui ont visiblement souhaiter donner une vie au « personnage » d’Adam (et pas juste dans un stand up).

Au final on a  quelque chose d’assez inégal parce que très large et très divers, le public visé est clairement familial mais tout le monde à droit à sa blague qui le fera plus rire que le voisin. Forcément on rigole plus sur des situations qui nous sont proches, et du coup j’ai plus aimé celles qui se passent en famille ou entre frère et sœur plutôt que celles focalisées sur Adam ou le lycée. D’ailleurs finalement on retrouve très bien l’ado dans le héros, il apparait forcément pas comme un personnage sympathique et on a envie de le taper lol (ha non ça c’est mon coté « moi aussi j’ai des grands frères »). En bref un début un peu déroutant parce qu’on s’attend à rire tout le temps et ce n’est pas le cas mais d’un autre coté cela signifierait que la série soit plus restrictive au niveau de son audience. A entendre la salle se marrer pendant la présentation on se dit quand même que c’est un pari gagné.

Coté plus technique, le jeu des acteurs, les personnages (le prof, la proviseur, les parents, la sœur, les copains, les copines …), les décors cadrent parfaitement avec l’ambiance de la série, c’est frais, décontracté, on se sent chez soi et on voit bien que les acteurs ont du bien se marrer à tourner la série (toujours mieux que se faire la gueule vous me direz). Curieusement le style de la famille m’a un peu interpellé, moi qui vit à Paris je me rends compte qu’un salon/cuisine américaine de plus de 20m² c’est le luxe à mes yeux mdr va falloir que je révise mes standards …

Globalement je pense réellement que la série va toucher un grand nombre de gens à cause de cette identification facile (moi je me retrouve dans la mère et la petite sœur :b par contre j’ai le même père 😀  ) Je reste mitigée car j’en attends un peu plus, mais je n’aime pas juger une série sur un seul épisode et surtout pas sur ses débuts, aussi de ce point de vue là je ne peux qu’admettre beaucoup de points positifs et je penserais à jeter un œil sur l’évolution de cette série qui promet de beaux jours à M6 et dans nos téléviseurs cet été.

Je précise que ce soir les acteurs ont été adorables avec nous, en particulier les parents, joués par Guy Lecluyse (Gangster, Bienvenue chez les Chti, MR73, L’italien, Rien à déclarer …) et Laurence Oltuski qui ont discuté très très longuement avec moi et mon amie Olidolly xD et qui ont cette magie de transmettre leur enthousiasme sur cette série. Tous d’ailleurs sont restés très disponibles après que nous ayons visionné les premières images, je n’ai pas trop osé déranger tout le monde pour poser des questions mais j’ai pu filmer des passages assez marrants (oui je dois encore finir de configurer mon portable pour les mettre, y’a aussi celles de Fanny’s Geekette Party)

En tout cas ce soir j’aurai au moins eu le plaisir d’apprendre légèrement le fonctionnement des réseaux sociaux et de rencontrer de nouvelles blogueuses bien sympathiques :3
Rendez-vous le 4 Juillets pour le premier épisode de SODA donc !

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